Difficultés scolaires persistantes :
Si certains troubles des apprentissages constituent des entités cliniques connues et bien prises en charge en orthophonie (dyslexie/dysorthographie, … ) ou en psychomotricité (dyspraxie), nous rencontrons nombre d'enfants qui ne relèvent pas de ces groupes mais qui présentent des difficultés scolaires persistantes.
L'origine cognitive des ces difficultés peut être mise en évidence par un bilan neuropsychologique.
- Il peut s'agir d'un trouble isolé de la mémoire à court terme, ou d'un mauvais traitement des informations visuo-spatiales par exemple,
- Il peut s'agir (paradoxe connu) d'une précocité intellectuelle non détectée ou d'un léger retard mental,
- Il peut s'agir d'un problème attentionnel transitoire, ou d'un trouble de déficit de l'attention avec ou sans hyperactivité (TDA/H).
Nota : ces difficultés peuvent se trouver associées à un trouble 'dys' déjà identifié.
Dans tous les cas, la prise en charge neuropsychologique se donne pour objectif de minimiser l'impact de ces difficultés en travaillant la fonction déficitaire, ou en proposant des stratégies de contournement de ces difficultés.
Des difficultés scolaires persistantes peuvent également être observées alors que le bilan n'objective pas d'anomalie. Dans ce cas, le rôle du neuropsychologue est de mettre en avant les forces du profil cognitif de l'enfant afin de lui permettre d'optimiser ses apprentissages ou d'orienter une prise en charge davantage psychologique que neuropsychologique.
Aide au diagnostic et prise en charge :
Dans le cadre d'un PAI (Projet d'Accueil Individualisé) ou de la constitution d'un dossier à la MDPH, un bilan neuropsychologique peut être nécessaire afin de déterminer les aides et les aménagements à mettre en place au niveau scolaire.
Enfants présentant des troubles congénitaux ou acquis :
(autisme, plus généralement TED, épilepsie, suite de traumatismes crâniens…)
A partir des données du bilan neuropsychologique, la prise en charge propose de renforcer et/ou maintenir les compétences cognitives, de mettre en place des outils de compensation des domaines déficitaires.
Cette prise en charge se fait généralement à la demande du médecin référent de la structure à laquelle appartient l'enfant, en partenariat avec celle-ci.
Mais aussi
Des Groupes de travail :
Tout au long de l'année, des stages d'une demi-journée (le samedi après-midi en général) sont proposés, en groupe de 4 à 6 enfants, pour développer des techniques alternatives d'apprentissage : mnémotechnies, représentation mentale, chemins heuristiques, apprentissage sans erreur … l'expérience montre que le groupe crée une émulation qui a des effets bénéfiques sur l'acquisition de ces méthodes. |
